SoffyG Illustrations.

le poids des reseaux sociaux

Un réseau social est un outil à ton service
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SoffyG.

Illustratrice, Auteure et dessinatrice de bandes-dessinées.

Inscrite depuis 2007 comme artiste-auteure, j'ai travaillé 8 ans comme graphiste et illustratrice freelance.
Avant, j'exerçais comme gestionnaire administrative et financière dans l'Administration Publique.
Je vous partage mes astuces et mes conseils d'organisation, de gestion administrative et financière pour mener à bien votre activité d'Illustration en freelance.

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Sur Instagram, j’ai abordé rapidement la problématique de se mettre trop de pression quand on a une activité indépendante. Je viens effectivement de passer une période pendant laquelle je me suis auto-paralysée. En effet, je me suis sentie accablée par le poids des réseaux sociaux.

Pourquoi a-t-on besoin des réseaux sociaux ?

Le choix de travailler en freelance apporte effectivement une grande liberté. Ca demande aussi beaucoup d’organisation et de temps de communication.

Si tu ne dis pas au monde que tu existes, que tu sais faire de jolies illustrations, le monde ne le saura jamais. Et aujourd’hui cela passe par les réseaux sociaux.

Quand j’ai débuté en 2007, il fallait surtout prospecter, faire des books, se déplacer dans les salons, écrire des lettres. Puis est venu le temps des mails et des forums. Maintenant presque tout se joue dans les réseaux sociaux.

En plus il y en a tellement des réseaux sociaux ! De nouveaux arrivent continuellement, les réseaux les plus fréquentés évoluent avec les personnes qui se déplacent d’un réseau à l’autre. Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, Snapchat, Tumblr, LinkedIn, Behance, ArtStation, Youtube… cette liste est non exhaustive mais rien que de nommer ceux-là je me sens totalement dépassée !

Je sais qu’afin d’avoir des clients et des commandes je dois surtout me faire connaître. L’étape de la prospection n’est pas à négliger, bien au contraire. Cependant, il faut aussi s’investir dans les réseaux car c’est là que les choses se passent de plus en plus. Et les « années Covid » que nous vivons n’ont fait qu’accélérer ces modes de communication.

Le poids des réseaux sociaux en énergie et en temps

Quand j’envisage le temps et l’énergie qu’il va falloir investir dans les réseaux je me sens dépassée, noyée, enterrée, bref, c’est extrêmement pesant !

Entre ceux que j’utilisent personnellement depuis des années, ceux que je devrais utiliser aujourd’hui et les dits « incontournables », je me suis retrouvée avec une liste longue comme le bras de réseaux sur lesquels communiquer. Ouf ! Au secours ! Mon métier c’est faire des images, pas Community Manager…

A partir de là j’ai commencé à envisager de déléguer. Seulement quand on se lance, ce n’est pas forcément possible. D’une part on n’a pas un budget extensible à l’infini, d’autre part on n’a pas le recul nécessaire sur notre activité naissante pour déterminer un budget possible. Il ne reste que la possibilité de le faire soi-même, dans un premier temps !

Ok, on sait de base qu’une illustratrice doit diviser son activité en 30% de gestion administrative, 30% de promotion et 30% de création.

30% de promotion qui comprennent réseaux sociaux et prospection. Tu le vois arriver le problème ? Avant j’avais 30% de temps pour prospecter, aujourd’hui j’ai le même temps scindé entre autant de réseaux sociaux et la prospection « classique » !!!

La mauvaise méthode

Au départ tu vas te dire bon pas grave je mets mon temps au maximum sur la promotion, quitte à moins créer. Sauf que c’est une méthode qui est délétère… Ben oui, se promouvoir et promouvoir son travail c’est bien, mais justement, si tu n’as plus d’images à promouvoir c’est stérile. Ton temps créatif, tu dois absolument le préserver. D’abord parce que tu en as besoin si tu as des commandes, ensuite parce que dans les moments sans contrat, et il y en aura, ça te permettra de tester de nouvelles choses pour continuer à évoluer dans ta pratique et progresser, ainsi que de créer des illustrations à montrer et d’amener de la nouveauté sur ton portfolio et tes réseaux.

A cela s’ajoute les événements et autres défis tel que l’Inktober, par exemple. Et hop, encore un truc qui s’ajoute. Bien entendu, sur un événement comme celui-là la barrière ente temps créatif et temps de promotion devient très floue, cependant, si tu es déjà engagé sur des actions, il faut pouvoir intégrer ce défi en plus de ton activité ordinaire. Il te faut dégager du temps et de l’énergie supplémentaires. Seulement il se peut que tu n’aies plus à disposition de l’un ou de l’autre voire des deux !

Les réseaux sociaux : un travail à temp plein ?

Cependant, tu peux prendre le problème de n’importe quelle façon, tu sais que les réseaux sociaux, c’est malheureusement non négociable. Et pour peu que l’on s’y intéresse un peu comme vecteur de promotion, on s’aperçoit vite qu’il va falloir composer avec pléthore de paramètres. Paramètres qu’on ne maîtrise pas forcément d’ailleurs. On doit tenir compte des :

  • algorithmes qui sont en perpétuel changement,
  • codes à comprendre et apprendre,
  • méthodes différentes pour communiquer.

De plus, il faut :

  • savoir utiliser des applications et des outils
  • faire attention à l’image, le texte, les hashtags
  • être réactif, intéressé par les autres et disponible…

Ca peut vite devenir un travail à temps plein, 24/24, 7/7, on peut être complètement surchargé par le poids de tous ces réseaux sociaux quand on s’aperçoit que ça demande un investissement de malade !

Or, le temps n’est pas une denrée extensible. Plus on passe de temps sur quelque chose, moins il en reste de disponible pour autre chose. CQFD.

Tu vas à la recherche de conseils et de méthodes pour comprendre comment tout ça fonctionne, tu veux tester et appliquer ce que tu apprends, et hop te voilà avec du temps supplémentaire de manger par les réseaux sociaux.

Un beau jour tu regardes les journées passées et tu t’aperçois que tu as perdu ton objectif de départ, c’est-à-dire, faire des illustrations ! Ca a été un peu la douche froide, en ce qui me concerne. Je vais expliquer ci-après comment je vais faire pour redresser la barre.

Ecrasée par le poids des réseaux sociaux, je reprends à 0

J’ai donc pris le temps de me mettre sur pause, de souffler un grand coup et de faire un état des lieux. Le défi que je me suis lancée est de devenir illustratrice. J’ai donc repris mon rétroplanning dans lequel j’ai noté tout ce que je devais faire.

Déjà je me suis aperçue que j’ai bien avancé. J’ai franchi pas mal d’étapes. Ensuite j’ai remis en perspective ce qui je veux faire. Et j’ai décidé de ne plus me laisser happer par les réseaux sociaux. Oui c’est important de passer du temps dessus, mais non ce n’est pas ma priorité.

Il va donc falloir faire une sélection drastique afin de faire entrer dans mon temps prévu et disponible pour les réseaux sociaux une démarche promotionnelle adaptée à moi et non pas, moi, m’adapter aux réseaux. Une petite phrase m’est revenue en tête : « si c’est gratuit, c’est que c’est toi le produit ». Mon prof de communication nous avait expliqué qu’en effet, si un service qui t’es proposé est entièrement gratuit pour toi, c’est que c’est toi la ressource qui le fait vivre. De la radio, en passant par la télévision et jusqu’à aujourd’hui les réseaux sociaux : c’est notre temps de cerveau soumis aux publicités qui est le produit vendu…

Je suis illustratrice et je vends mes images, ce n’est pas un secret. Ce n’est pas non plus déguisé sous forme de service gratuit. Alors autant faire les choses simplement dans le temps qui m’est imparti et en choisissant quoi, comment et quand !

Je me recentre sur mon objectif

Il y a 3 mois, le 5 juin, je me lançais le défi de devenir illustratrice en 3 mois.

Nous sommes le 6 octobre au moment où j’écris ces lignes, c’est le moment de faire le point ! Où j’en suis ? Ben déjà, j’ai réussi mon défi. Je suis déclarée, mon site est en ligne, mon portfolio aussi, j’ai même répondu à des commandes !

Alors effectivement, je ne suis pas l’illustratrice incontournable connue et reconnue comme peuvent l’être Margaux Motin ou Diglee, mais je le suis quand même !

Je dois donc continuer mon chemin et reprendre mes étapes.

Quelle est la prochaine étape ?

Pour celle de promotion sur les réseaux sociaux j’ai noté des sous étapes, dont la première est : choisir les réseaux sur lesquels s’investir.  Ben je vais le faire une bonne fois pour toute.
J’ai noté également « commencer petit, il sera temps plus tard d’élargir ton horizon ».

Effectivement, j’ai encore beaucoup de choses à mettre en place. Je dois continuer de développer mon portfolio, je dois prospecter très activement aussi. Et j’ai encore toute une partie de gestion et d’administratif à mettre en process. Il n’est donc pas encore temps d’établir des routines de travail ou d’automatiser les processus de gestion et de promotion.

Ne plus se laisser étouffer par le poids des réseaux sociaux

Suite à cette analyse je fais un choix qui entre dans ma sphère d’application. Je vais choisir deux réseaux et me concentrer dessus.

Répondre au Quoi

Comment choisir deux réseaux sociaux sur la multitude qui existe ?

Je vais tenir compte de plusieurs points, dont mon activité, ma technicité, où je me sens le plus à l’aise socialement parlant. Tant qu’à faire, il s’agit de réseau social, autant y être bien.

Mon activité c’est la production d’images, je vais donc choisir au moins 1 des 2 réseaux parmi ceux axés sur l’image.

Mon activité, c’est aussi de partager mon expérience. Certes, ce n’est pas indispensable mais c’est à la fois une source de motivation et qui répond à mon besoin de transmission. C’est pour ces raisons que j’ai créé ce blog !

Il faut que ça reste simple pour moi : le réseau social n’est pas une finalité, il doit rester une aide, un plus.

Je suis sur Facebook depuis des années, et j’y ai mes aises. Donc, je vais y rester. Pas la peine de se compliquer la vie !

Pour le deuxième, j’ai hésité entre Instagram et Pinterest qui sont pour le moment les plus accessibles. J’utilise Pinterest pour de la recherche d’inspiration et d’idées. Je ne partage pas dessus. J’ai lancé mon Instagram pour faire comme tout le monde. Je tâtonne encore et je le trouve très chronophage.  Après une petite réflexion, j’ai préféré garder Instagram, et je vais répondre à mon Quand pour lutter contre la chronophagie.

Mon Quand

Comme je l’ai déjà expliqué, j’au un temps défini à accorder aux réseaux sociaux. Avec tout ce que j’ai appris sur leur fonctionnement, il y a un point qui est ressorti et que, pour le moment, je n’ai pas encore appliqué : c’est la régularité.

Il me faut être régulière dans mes post. Il vaut mieux un post tous les lundis que 1 tous les jours pendant 10 jours puis plus rien pendant 3 mois. Pour le moment j’ai plutôt été adepte de la 2ème façon de faire. Le résultat a été de me laisser dépassée et écrasée par le poids des réseaux sociaux.

Je vais donc choisir un nombre de post par semaine, les jours précis quand poster, et m’y tenir. Dans un mois, j’analyserai le résultat.

Et c’est là qu’intervient…

Mon Comment

J’ai dit qu’il n’était pas encore temps d’automatiser mes processus, cependant ce n’est pas tout à fait vrai. En fait, il faut que je détermine un process et que je le teste pour voir s’il fonctionne, s’il faut l’ajuster ou même le modifier.

Et comment on crée un process : on liste toutes les tâches à faire pour le résultat à obtenir !
On note le temps que prend ces tâches et on voit lesquelles on peut grouper pour optimiser.

On applique, on analyse et on ajuste.

En conclusion

En ce début du mois d’octobre, je me suis culpabilisée de ne pouvoir me joindre à la communauté des illustrateurs sur l’un des événements importants : l’Inktober ! C’est là que je me suis rendu compte que c’est la pression des réseaux sociaux qui gouvernait mon activité et non plus mes objectifs.

Dans toute création d’activité, il y a beaucoup de tâches à faire, d’idées à explorer, d’outils à tester. On découvre également différentes méthodes, et parfois on se concentre plus sur cette méthode et nous dévions de notre objectif premier. Souvent c’est parce que l’on confond le moyen et le but. Dans mon cas, les réseaux sociaux sont un moyen de partager mon travail et non pas le but de celui-ci. Cependant, je l’ai un peu oublié et je me suis laisser envahir par des objectifs qui n’étaient pas les miens.

Comme ni le temps, ni notre énergie, ne peuvent se démultiplier à l’infini il faut absolument que l’on garde notre focus. Un des meilleurs moyens et de choisir ses objectifs, et de décider des actions les plus importantes à faire pour atteindre ceux-ci.

Afin de rester dans les clous, faire un point mensuel en partant de notre objectif et rester dans cette optique est le meilleur moyen de ne pas se perdre en chemin.

A l’heure actuelle, mon objectif n’est pas d’être ultra active et réactive sur les réseaux. Oui, je dois y être présente, mais non je n’ai pas envie d’y passer la majorité de mon temps.

Le réseau social est un outil pour ma communication, il est à mon service, je ne suis pas au sien !

Mon objectif est de développer mon activité d’illustratrice et c’est là-dessus que je dois concentrer mes efforts et mes actions.

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Commentaires

2 réponses

  1. Tellement mais alors tellement vrai !!! Je suis dans les mêmes questionnements que toi sur l impact et la dépendance aux réseaux sociaux .. je prends la bonne résolution de planifier mes interventions grâce à toi ! Merci !

    1. Tant mieux si je t’ai donné des pistes d’organisation ! Merci de revenir me dire si ce que tu vas mettre en place t’auras été utile (après un petit temps bien sûr) 😉

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